Axénéo 7 : Autorésidences

Découvrez les participants !

Faisant suite à l’appel de projets pour le programme Autorésidences, le centre d’artistes AXENÉO7 tient à souligner la grande qualité de chacune des propositions reçues et à remercier les artistes d’avoir répondu par centaine. 

Nous sommes ravis d’enfin vous dévoiler les artistes dont nous avons retenu les propositions et auxquels nous verserons la somme de 1500 $ à chacun afin de contribuer à l’amélioration des conditions de production et à la diversification des modes de présentation de leurs projets.

Le comité de programmation a également décidé d’accorder des Autorésidences supplémentaires à des projets qui s’inscrivent dans une démarche réflexive sur les pratiques d’artiste-commissaire et de commissaire. 

En plus d’octroyer à chacun des lauréats une contribution financière de 1500 $, nous demeurons à la disposition de ceux-ci et nous disposons à leur fournir une structure d’échange et de partage ainsi que notre soutien pour la présentation éventuelle de ces projets, dans le cadre d’événements ponctuels qui se tiendront à AXENÉO7, dépendant de la situation future pour l’instant encore inconnue. 

 

Participants :

Benjamin J. Allard

Benjamin J. Allard est un artiste, un enseignant, un réalisateur radio, un travailleur culturel et un lecteur passionné de l’art conceptuel. Il détient une maîtrise en Visual Arts de l’Université de la Colombie-Britannique (Vancouver) ainsi qu’un baccalauréat en Communication Studies de l’Université Concordia (Montréal). Ses projets sont collaboratifs, in situ ou interactifs et emploient souvent des formes para-artistiques comme la publicité ou l’entrevue. Allard explore des thèmes variés en lien avec les dimensions politiques de notre vie privée. Récemment, il a présenté son travail en collaboration avec la station CIBL (Montréal), The Institute for the Humanities (Vancouver) et la galerie Morris et Helen Belkin (Vancouver). Ses textes ont été publiés notamment dans la revue Inter.

Christophe Barbeau

Christophe Barbeau est un artiste et commissaire d’exposition. Il détient un Master of Visual Studies en Curatorial Studies de l’Université de Toronto et un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval (Québec). Ces dernières années, il a travaillé sur les notions de commissariat, d’exposition comme médium, et de structures d’exposition à l’aide de différentes stratégies de réappropriation et de réactualisation d’œuvres : copie, reprise et facsimilé. Ses présentes recherches portent sur la relation entre artiste et commissaire, visant une compréhension politique de cette relation, et ce, avec le concept auctorial.

Daniel Barrow

L’artiste montréalais Daniel Barrow travaille avec le film, la photographie, l’impression, et le dessin, mais est il mieux connu pour son utilisation de technologies archaïques, ses installations de « projections inscrites », et ses performances narratives avec rétroprojecteurs. Barrow décrit sa méthode de performance comme un processus de « création et adaptation des codes narratifs du dessin animé vers des formes manuelles d’animation en projetant, superposant, et manipulant des dessins grâce à l’utilisation de rétroprojecteurs ». Les expositions de Barrow ont voyagé au Canada et à l’étranger. Il a exposé au The Walker Art Center (Minneapolis), PS1 Contemporary Art Center (New York), The Museum of Contemporary Art (Los Angeles), Internationale Kurzfilmtage Oberhausen, The Portland Institute for Contemporary Art’s TBA Festival, et le British Film Institute’s London Film Festival. Barrow remporta en 2010 le Sobey Art Award et, en 2013, il reçut le prix Glenfiddich Artist in Residence Prize.

Adam Basanta 

Né à Tel-Aviv (Israël) et ayant grandi à Vancouver, Adam Basanta vit et travaille à Montréal. Basanta détient un baccalauréat en composition de l’Université Simon Fraser (Burnaby, Colombie-Britannique) et une maîtrise en arts interdisciplinaires de l’Université Concordia (Montréal). Avec sa pratique en installation, Basanta présente des œuvres au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), à OPTICA — Centre d’art contemporain (Montréal), au Fotomuseum à Winterthur (Suisse), à l’Arsenal — Art Contemporain (Montréal), à la Galerie Charlot à Paris (France), au National Art Center Tokyo (Japan), V Moscow Biennale for Young Art (Russie), Carroll / Fletcher Gallery (Angleterre), American Medium Gallery (New York), Serralves Museum (Portugal), Edith-Russ-Haus fur Mediakunst (Allemagne), York Art Gallery (Angleterre) et The Center for Contemporary Arts Santa Fe (États-Unis). Récipiendaire des Japan Media Arts Prize en 2016, du Aesthetica Art Prize en 2017 et du Prix Pierre Ayot en 2019, son travail s’est distingué et fut, notamment, en lice pour le Sobey Art Award en 2018 (liste longue) et en 2020 (liste longue). Présentement, il est représenté par la Galerie Ellephant (Montréal) et ses œuvres se retrouvent dans les collections du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec (Québec) et de la Ville de Montréal.

Laure Bourgault

Laure Bourgault est artiste, chercheuse et coéditrice de la revue Cigale. S’intéressant aux nœuds liant imaginaire et politique, elle réactive dans ses projets artistiques des documents d’archives par le biais de dessins, de vidéos, d’installations, de performances et de textes théâtraux. Laure développe parallèlement à sa pratique une recherche portant sur l’agentivité des images immatérielles. À travers cette recherche, elle souhaite mettre en lumière la façon dont des artistes, femmes mystiques ou historiens de l’art ont tiré profit de leurs rêves, visions ou phantasmes pour déjouer les récits et modèles logocentrés.

Marie-France Brière

Née à Montréal en 1957, Marie-France Brière obtient une maîtrise en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal. Boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada à maintes reprises, récipiendaire du Prix Louis Comtois en 1996, Marie-France Brière développe depuis plusieurs années une recherche orientée vers la sculpture. Au moyen de divers traitements et agencements, elle élabore des structures qui réorganisent le dedans et le dehors, la surface et sa doublure, dans la perspective d’accroître les tensions créatives déjà magnifiées par les contrastes matériels. Ses œuvres éprouvent l’identité des matériaux, leur capacité de transformation, de travestissement et de révélation afin d’examiner et de revoir la nature du monde.

Emanuelle Duret

Emanuelle Duret est détentrice d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval (Québec) ainsi que d’une mineure en histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal où elle poursuit présentement une maîtrise en arts visuels et médiatiques. Son travail a été présenté dans le cadre de résidences, lors d’expositions collectives, et d’événements de performance, respectivement à Québec, Montréal et Boston. Sa pratique prend ancrage dans une approche à la fois interdisciplinaire et conceptuelle de la photographie. Ses récentes recherches établissent un parallèle avec la notion d’archive tout en créant un dialogue avec le média photographique pour en faire émerger des réflexions anachroniques et historiographiques.

Nadège Grebmeier Forget 

Nadège Grebmeier Forget est une artiste interdisciplinaire, coordonnatrice de projets, conseillère à la création et directrice artistique autonome circulant autant dans les communautés d’arts visuels que d’arts vivants. Elle a participé à de nombreux événements, festivals, panels, résidences et expositions au Canada, aux États-Unis et en Europe. En 2019, elle est la première artiste en art performance à avoir remporté le Prix Pierre-Ayot décerné par la Ville de Montréal, en partenariat avec l’Association des Galeries d’art contemporain (AGAC). Sa pratique interdisciplinaire prend ancrage dans des performances de longue durée diffusées en temps réel, informées aussi par la photographie et l’installation. Par différents procédés de modulation et d’hybridation du corps, ses performances désamorcent les standards de beauté et explorent les effets (et les affects) du regard d’autrui, et du jugement de soi, sur les mécanismes autant publics qu’intimes par lesquels peut se déployer et s’affirmer l’identité. Née en 1985, la première fille d’une vice-championne reine de beauté californienne des années 1960, elle vit et travaille à Tio’tia:ke / Mooniyang / Montréal.

Philippe Internoscia

Philippe Internoscia crée des facsimilés 3D hyperréaliste d’objets banals et surréels, dans l’objectif de subvertir les catégorisations hétéronormatives du monde matériel à travers l’animation d’objets queer. Les œuvres d’Internoscia utilisent des environnements et des figures oniriques pour tirer parti du potentiel créatif des espaces physiques et informatiques 3D. Les icônes et l’humour sont souvent inclus dans ses scènes de manière surréaliste. Philippe Internoscia a participé à des résidences d’artistes au Canada, en Allemagne et au Japon, puis il a exposé au Canada et à l’international à travers le Brésil, l’Allemagne, le Japon et le Royaume-Uni. Il a reçu des subventions de voyage et de recherche-création de diverses institutions.

Valérie Kolakis

Née à Athènes (Grèce), Valérie Kolakis travaille et vit à Montréal. Kolakis a exposé au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Chine. Ses installations les plus récentes incluent Done with objects because things take place (Fold Gallery London, 2017), Art Rotterdam (Fold Gallery, London, 2014), Chara (Centre Diagonale, Montréal), The Duration of the Sharp Hard Outline of Things (Fold Gallery, London) et Living in a Material World (Centre Phi, Montréal). Son travail fut présenté au Triennale québécoise 2011 (Musée d’art contemporain de Montréal) et fut présélectionné en 2013 pour le premier Prix d’art contemporain du Musée national des beaux-arts du Québec.

Simon Labelle 

Simon Labelle est un musicien et artiste sonore, s’étant produit notamment au festival Mutek et au Piknic Électronik (Montréal), ainsi qu’un concepteur sonore dans le milieu du théâtre ottavien. Il travaille en performance improvisée où il manipule divers objets et machines électroniques pour créer des contrastes entre bruits et échantillons insoupçonnés.

Maryse Larivière 

Dans ses textes poétiques et ses essais, souvent de nature autofictionnelle, Maryse Larivière met en procès sa propre voix en dépassant les oppositions entre une expérience vécue de l’affect et la construction symbolique de la différence sexuelle. Sous le couvert de la recherche en histoire de l’art, elle produit également des analyses de pratiques artistiques des années 1970 (Joyce Wieland, entre autres) qui ont été contemporaines de l’émergence du concept de lieux dédiés à l’écriture féminine au sein du champ littéraire. Une composante de l’installation Under the Cave of Winds au centre OPTICA — Centre d’art contemporain (Montréal), son roman épistolaire Orgazing, poursuit cette démarche consistant à assembler des fragments référentiels en mêlant les registres stylistiques (poésie, théorie, autobiographie).

Manoushka Larouche

Le travail de Manoushka Larouche se situe à la rencontre de la photographie, de l’écriture et de la performativité intrinsèque à l’identité d’un sujet. Elle développe ses projets autour de questions liées aux conditions d’existence de l’artiste, la menant à réfléchir à la notion d’image et de cadrage, puis à explorer leurs limites. Son travail sera prochainement présenté à la Galerie L’Escalier (Montréal) et a récemment été diffusé au local E6-21 (Montréal) pour l’exposition Double Prise, à la Galerie UQO (Gatineau) et à Circa art actuel (Montréal). Elle détient une technique en photographie et termine une maîtrise en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal.

François Lemieux

Les activités artistiques de François Lemieux allient pratique, édition et recherche sous la forme d’installations, de documents, de performances ou de situations susceptibles d’alimenter une réflexion collective sur les notions de valeur, de représentation, de commun et de rapport à la norme. Depuis 2010, en tant qu’artiste en arts visuels, il publie Le Merle, une édition d’art indépendante. Basé sur l’échange et la collaboration, ce projet rassemble des œuvres et des textes qui se trouvent quelque part entre art et politique.

Chloë Lum et Yannick Desranleau

Chloë Lum et Yannick Desranleau sont des artistes multidisciplinaires qui travaillent avec la photographie, le vidéo, les installations, le son, l’écriture et la performance. Ils explorent à travers leurs pratiques la nature de la collaboration ainsi que les liens entre les corps et les objets inanimés. Dernièrement, ils examinent ces sujets à travers la maladie chronique comme altérité. Ils sont basés à Tiohtiá:ke / Montréal et travaillent ensemble depuis l’an 2000.

Lieven Meyer

Lieven Meyer vit, se déplace et travaille entre le Québec et l’Allemagne. Ayant grandi à l’est de Berlin dans les 1980 et 1990, ses premières influences artistiques s’exerçaient par la sculpture, la peinture et le dessin académique, suivies d’une période autodidacte à la mer du Nord au gré des années 2000. Suite à une formation en sculpture contemporaine à l’Université d’arts de Kiel entre 2009-2013, il obtient une maîtrise en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal en 2016. Sa recherche artistique prend forme dans une pratique multidisciplinaire qui réfléchit sur trois figures traditionnelles du médium sculptural : l’emplacement (territoire), le monument (espace) et l’enjeu politique (corps). Sa curiosité s’inspire d’une lecture sociopolitique, philosophique et historique de la sculpture, portant sur ses formes de pouvoir économique et impérial au sein des sociétés occidentales actuelles. Ce procédé vise également à explorer les contextes représentationnels par la conception d’environnements, de lieux ou d’événements.

Didier Morelli

Vivant actuellement à Montréal mais auparavant basé à New York, Didier Morelli est un candidat au doctorat du département des études de performance de Northwestern University (Chicago). Sa performance artistique en direct inclut des gestes fondés sur l’endurance, contextuellement précis, et relationnels, tandis que son travail en studio incorpore des éléments d’installation, de dessin, de photographie, et de vidéo. Ses textes ont été publiés dans Art JournalCanadian Theatre Review, C Magazine, et il est actuellement le contributeur new-yorkais pour esse arts + opinions.

Juan Ortiz-Apuy

Juan Ortiz-Apuy est un artiste canadien-costaricien qui habite et travaille à Montréal depuis 2003. Son travail a été installé à travers le Canada et à l’étranger dans des venues comme Les Abattoirs Musée FRAC Occitanie-Toulouse (France), le musée IKEA (Suède), DHC/ART (Montréal), Owens Art Gallery (Sackville, Nouveau-Brunswick), Carleton University Art Gallery (Ottawa), la MOMENTA Biennale de l’image (Montréal), la Biennale de la ville de Québec : Manif d’art 7 (Québec), Truck Contemporary Art (Calgary), Museum London (London), Gallery 44 (Toronto), et The Maclaren Arts Centre (Barrie, Ontario). Son travail a été critiqué dans de nombreuses publications telles Canadian Artesse arts + opinionsMOMUSThe Gazette ainsi que Le Devoir. Ortiz-Apuy a complété de nombreuses résidences artistiques, les plus récentes étant au Centre Frans Masereel (Belgique) et au Guldagergaard International Ceramic Research Center (Danemark).

Isabelle Pauwels

Isabelle Pauwels est actuellement basée à Montréal. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts du Emily Carr Institute of Arts and Design (Vancouver) obtenu en 2001 et en 2006, elle complète une maîtrise en beaux-arts au School of the Art Institute of Chicago. En 2009, elle est la lauréate inaugurale de la Brink Award, prix accordé à un artiste en début de carrière travaillant au Washington, en Oregon, ou dans la Colombie-Britannique. Plus récemment, Isabelle a exposé à la Galerie Leonard & Bina Ellen (Montréal) et au Experimental Media and Performing Arts Centre at Rensselaer Polytechnic Institute (Troy, New York).

Marc-Alexandre Reinhardt 

Marc-Alexandre Reinhardt est artiste multidisciplinaire, chercheur et écrivain. Il développe sa pratique à travers un travail du son, du texte et de l’image sous forme d’installations et de performances. Il a présenté des œuvres au Québec, au Canada, en Europe et en Amérique du Sud. Depuis 2016, il fait également partie d’ACTION INDIRECTE, un collectif à composition variable explorant des gestes qui connectent art et politique. Il vient de publier TADMOR, un recueil de poésie paru au Lézard amoureux. Il vit et travaille entre Hull et Ottawa.