D’abord œuvre immersive en réalité virtuelle, Méandres a été déclinée pour proposer une expérience en ligne dans le confort de votre chez-soi.
TOPO propose une phase II du projet avec le volet Web de Méandres, réalisé avec le designer interactif Yannick Guéguen. De la collaboration entre l’artiste Stéphanie Morissette et l’autrice Pattie O’Green ont émergé 24 fragments visuels et poétiques qui seront dévoilés ponctuellement sur les réseaux sociaux et qui s’ajouteront au fil des jours dans l’œuvre web pour nous plonger dans l’univers immersif et contemplatif créé d’abord pour la réalité virtuelle.
L’œuvre sera déployée progressivement jusqu’à la fin mars 2021.
Méandres propose une incursion à travers les connexions de la matière blanche du cerveau dans une expérience de réalité virtuelle, photographique et sonore.
On se déplace dans un univers mystérieux. Un labyrinthe de faisceaux de fibres nous englobe comme une forêt à explorer. Cet environnement est fragile, il est affecté par notre présence et notre comportement.
Inspirée par les recherches de l’entreprise sherbrookoise Imeka qui portent sur l’eau libre comme biomarqueur de la neuroinflammation, sur la perte axonale et sur la démyélinisation, Méandres nous fait avancer dans l’âge du cerveau avec une interprétation poétique. Dans l’expérience de réalité virtuelle, nos mouvements déclenchent des éclosions de particules et des sons. L’espace sombre est balayé par une lumière projetée sur nous. Plus on bouge, plus le vieillissement s’accélère, ce qui se traduit par une intensification de l’émission de particules, par des lumières qui s’agitent et des sons anxiogènes. Pour finir, des glitchs sonores, des particules et des tumeurs se multiplient jusqu’à nous envahir et saturer l’expérience.
Le projet est né de la collaboration avec la compagnie en imagerie cérébrale Imeka, le centre en art actuel Sporobole et TOPO, il a été possible grâce au soutien financier du CALQ et de la Ville de Sherbrooke.