Du 17 au 29 mars 2020
SPECIAL DARK GLASS SOMEWHERE de Charlotte Clermont
L’obscurité n’émerge jamais, mais elle est présente. Une sorte d’atmosphère adolescente, des tempêtes inattendues et des paysages invitants s’entremêlent. Dans une ambiance envoûtante, la proximité et la distance se révèlent à travers une structure réfléchie, où les images et les sons confondent l’imaginaire et le réel. La sensualité et le désir sont interdits, d’une certaine façon, comme face à un mur de verre. Et ce n’est qu’en regardant derrière soi que l’on constate que notre corps se trouve dans un espace/lieu semblable à la lune.
Ce film fait partie du programme « Transmissions ». Cliquez ici pour plus d’informations et pour vous procurer des billets.
THE HALL de Anne Golden
The Hall assemble des images de technologies obsolètes et de films pédagogiques sur les comportements appropriés et les accidents. La vidéaste Anne Golden explore depuis des années les images d’archives. Cette matière première lui permet l’élaboration de visions parfois inquiétantes, parfois amusantes, souvent critiques ou déroutantes. Ses œuvres sont autant de clins d’œil à la représentation de la femme dans l’histoire du cinéma et des médias que la confirmation d’une fascination de la réalisatrice pour les films d’horreur et à suspense.
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PHENOMENA de Penny McCann
Triptyque expérimental tourné en super-8 et en 16 mm sur une période de quatre ans, Phenomena suit l’évolution des préoccupations de l’artiste pour le paysage et le travail sur pellicule. Trois scènes sont observées : une tempête de neige au centre-ville d’Ottawa, là où l’artiste vit, un léger redoux dans la tourbière Mer Bleue et les eaux tumultueuses de la rivière des Outaouais à la fonte des glaces, au printemps. Le simple geste d’observer se transforme en un répertoire postmoderne d’événements, incitant l’observateur à se demander dans quelle mesure le monde et les phénomènes naturels peuvent conserver leur spontanéité dans les représentations filmées.
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LE MANGEUR D’ORGUES de Diane Obomsawin
Un ogre aime la musique sacrée. Née d’un rêve, cette courte animation tient du conte urbain. Le pouvoir associatif du rêve lie les mots « orgue » et « ogre » sur les plans visuel et sonore.
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LA VIE À 2 [OBJET #1] de Manon Labrecque
Vidéo-actions à propos de la séparation.
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LA VIE À 2 [OBJET #2] de Manon Labrecque
Vidéo-actions à propos de la réunion.
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CORPS PERFORMATIFS (6 COURTS) + IN TROUT WE DUST de Heidrun Holzfeind, Manon Labrecque, Belinda Campbell
- Corps performatifs
Programme sous le signe du corps : corps sonore, vibrant, en performance et à l’écoute. On y découvre un duo légendaire de musique bruitiste du Japon et cinq œuvres intimistes, créées en étroite complicité avec la caméra. - In Trout We Dust
Ce film explore l’univers musical du duo de clarinettistes berlinois The International Nothing, de la création à la sortie de son album In Doubt We Trust. Dieter Kovacic, cinéaste et musicien viennois, accompagne le duo sur plus d’une année, en salle de répétitions, studio d’enregistrement et en tournée, pour réaliser ce portrait d’artistes. Le documentaire pose la question du pourquoi et du comment Kai Fagaschinski et Michael Thieke travaillent sur leur son distinctif depuis plus de 20 ans. Le film accorde également temps et espace pour l’écoute de leur musique et nous éclaire sur le contexte social et esthétique dans lequel le duo évolue. Sans oublier les routes de la France, les toits de Berlin et les casseroles suisses, précise le réalisateur.
ENVOL ENTRE FLEUVE ET CIEL de Chantal DuPont
Chantal duPont a filmé de sa fenêtre, pendant un an, le fleuve et le ciel au gré des saisons. La poésie des mots se fond au paysage, entre les images et les sons, entre les moments de silence et les frissons du fleuve. L’artiste évoque ce qu’est pour elle la traversée de la vie, véritable moteur de création. Il s’agit de la toute dernière vidéo de cette figure importante des arts visuels et médiatiques au Canada, décédée à l’hiver 2019.
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BOOMERANG de Nayla Dabaji
La contemplation de la mer évoque chez la vidéaste le souvenir d’une conversation avec un ami, dans les montagnes, à l’aube. Des images et des événements lui reviennent, décalés et emprisonnés dans l’écran d’un journal télévisé.
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Bon festival!
