Sporobole – Festival du texte court 24 mai 2019 à 19h

Un plateau de performances qui mettent en relation le texte, le corps et la voix.

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Zoom Zum L’Ô lu si de LÀ OUFF!

En collaboration avec la Maison des arts de la parole, dans le cadre de leur festival du texte court, un plateau de performances qui mettent en relation le texte, le corps et la voix.

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Hélène Matte, membre honoraire de l’Université libre de Saint-Jambe, met en abîme la poésie orale en venant discourir sur l’expert en la matière : Paul Zumthor. Sextine, jongleries, vidéopoésies et cordes vocales viennent saluer ce regretté pataphysicien québécois, responsable de « la chaire d’effeuillage du langage ».

Poète indisciplinaire et travailleuse culturelle depuis plus de vingt ans à Québec, Hélène Matte est un électron libre portant de nombreux chapeaux : écrivaine, commissaire et médiatrice, performeure et artiste visuelle, mère de famille et citoyenne. Sa pratique investit les notions de voix, de rencontre et d’art-action. Elle a réalisé des expositions et performances ailleurs dans le monde, mais agit aussi au niveau local où elle initie des projets rassembleurs tels Apprentis poètes ! (2014) et Vies de Quartier (2016). Hélène a réalisé ou produit nombreuses vidéopoésies dont Rebote, présenté à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2016. En 2019, elle diffuse le projet multidisciplinaire ZumTrobaR. (crédits photographiques : Jean-Christophe Blanchet)

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Indiscipliné et impertinent, le travail d’Alexis O’Hara se penche sur le bruit, l’humour et l’improvisation – une exploration de possibles dans le cadre de conditions prédéterminées. Sans vouloir être agréable, elle passe beaucoup de temps à songer à l’utilité de son travail. Queer, féministe et autodidacte, elle s’engage à souligner le potentiel de l’accidentel en cherchant la poésie de la maladresse.

Alexis présentera un extrait de OUFF, un mémoire interdisciplinaire sur la marchandisation du jeune corps féminin dans le contexte de la suprématie blanche. (crédits photographiques : Atom Cianfarani)

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Alexandre St-Onge est un artiste interdisciplinaire, un performeur sonore ainsi qu’un musicien/improvisateur (basse, voix et électroniques). Docteur (PhD) en études et pratiques des arts (UQÀM, 2015), il est fasciné par la créativité en tant qu’approche pragmatique de l’insaisissable et a publié plus d’une vingtaine d’œuvres. Il a fondé squintfuckerpress avec Christof Migone et il crée au sein de collectifs ainsi qu’avec de nombreux artistes : Simon Brown, Et Sans, K.A.N.T.N.A.G.A.N.O., Klaxon Gueule, L’Ensemble SuperMusique, Pink Saliva, Obsolète, mineminemine, Shalabi Effect, Les esprits frappeurs et undo parmi d’autres. Comme concepteur sonore, il a travaillé avec la compagnie d’art médiatique et interdisciplinaire kondition pluriel ainsi que les artistes Marie Brassard, Karine Denault, Lynda Gaudreau, Line Nault, Jérémie Niel, Maryse Poulin et Mariko Tanabe.

L’Ô lu si de LÀ est une performance sonore qui explore la transformation du corps performatif à travers ses médiations sonores, textuelles et vocales. L’oralité est omniprésente dans cette pièce où les actions performatives réorganisent en temps réel divers textes qui sont vocalisés pour animer divers objets occultes ou constituer le matériau d’entités sonores manifestant l’invisible. (crédits photographiques : Alexandre et Charles St-Onge)

 

lien vers le site web du Festival de texte court de Sherbrooke

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