Vernissage : Le samedi 1er février 2020 à 17 h
Exposition
Du 1er février au 7 mars 2020
Vernissage
Le samedi 1er février 2020 à 17 h
Visites guidées en français et espagnol
Le 21 février à 16 h et le 29 février à 12 h 30
Table ronde
Le 29 février à 14 h
Avec Alena Robin, Diogo Rodrigues de Barros, Eddy Firmin et les commissaires de l’exposition
Entrée libre
La recette : faire de l’art latino-américain au Canada rassemble six artistes et deux commissaires d’exposition d’origine colombienne, guatémaltèque, brésilienne, vénézuélienne, salvadorienne et cubaine. Ces artistes et commissaires vivent, travaillent et rêvent à Chicoutimi, Montréal, Québec, Toronto, Oakville et Vancouver. Ces artistes et commissaires existent, œuvrent et (s’)imaginent aussi à travers et au-delà de plusieurs territoires, passant de l’Amérique du Nord à l’Amérique latine, allant parfois jusqu’aux confins de la planète. Réuni.e.s à OBORO, ils et elles se demandent, avec appétit et gourmandise, quelle combinaison d’« ingrédients » est nécessaire pour qu’une œuvre d’art conçue, échafaudée ou songée en territoire canadien puisse y être appréhendée comme étant « latino-américaine ». Par conséquent, cet exercice curatorial vise à examiner une multiplicité d’énoncés sur ce que l’on considère aujourd’hui comme étant de l’« art latino-américain » ou un.e « artiste latino-américain.e », au-delà des frontières traditionnelles de cet art.
À OBORO, La recette donne à voir et à entendre des œuvres remaniées/élargies/recomposées ou des versions in situ – comparées à celles de la première présentation de cette exposition à Sur Gallery (Toronto, 2018) – qui révèlent, toujours, le large éventail d’influences et de références habitant l’imaginaire de leurs créateur.trice.s, allant au-delà de celles rattachées à leurs pays ou cultures d’origine. La distance temporelle et géographique qui les sépare de leur première monstration a de surcroît accru le nombre de références/connexions/bifurcations/sources d’inspiration qui les font (re)vivre. De la sculpture à la peinture, en passant par des installations relationnelles ou vidéos interactives jusqu’au numérique, les œuvres naviguent d’un médium à l’autre, ou se faufilent entre les médiums. Elles parlent, d’une voix cristalline, de survivantes du cancer, de technologies analogiques, de détournements objectuels, de forces capitalistes et néolibérales, de tactiques transculturelles et de cartographies urbaines et identitaires.