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Aarati Akkapeddi présentera le travail qu’iel a développé lors de sa résidence chez Ada X. Utilisant ses archives familiales comme données d’entraînement pour des réseaux générateurs adversariaux, Akkapeddi a produit une série d’images et de vidéos qui traduisent la fluidité de la mémoire collective et personnelle. La présentation sera suivie d’une conversation avec Angelina Ruiz.
« Aarati Akkapeddi nous offre une incursion au sein de son histoire familiale, en nous présentant des souvenirs lointains dans un monde nouveau. Le travail de l’artiste se penche sur l’entraînement des données à reconnaître un ensemble de visages – plus précisément ceux de sa propre famille –, puis à générer, à partir d’eux, de nouvelles images. Combinant des méthodologies actuelles avec des pratiques désuètes, Akkapeddi se penche sur une volumineuse archive de diapositives et de négatifs kodachrome numérisés, qui connaît une seconde vie dans l’univers numérique.
L’œuvre dans son ensemble est empreinte de nostalgie, les informations se recopiant à l’infini pour créer des souvenirs qui se décomposent sous les yeux mêmes des spectateur∙rice·s. Telle une reconstitution, chaque image est différente, mais néanmoins similaire. Ces images vivent dans un univers obsédant qui leur est propre, ne paraissant être que les ombres spectrales d’elles-mêmes. On peut se sentir proches d’elles, comme si nous les avions connues, mais n’en gardions qu’un souvenir diffus, à l’instar d’un rêve s’estompant lentement au réveil. Akkapeddi explique : « J’ai l’impression que l’intangibilité des archives évoque plus qu’une simple perte de mémoire : elle permet de rêver à de nouvelles possibilités, d’imaginer des parallèles ». » – Angelina Ruiz
Aarati Akkapeddi est un∙e artiste pluridisciplinaire telugu-américain∙e vivant à New York. Iel emploie des archives pour explorer comment les identités et les histoires sont façonnées par différentes méthodes de collecte de données.
Angelina Ruiz est une artiste, écrivaine et militante nuyoricaine dont le travail explore les liens familiaux, la gentrification et la diaspora portoricaine.